Ce site dédié à l'oeuvre de Charles JULIET est un espace de documentation subjective et de rencontre entre ses Lecteurs et l'Association "La Cause des Causeuses", Avec son accord, les principaux événements concernant son actualité éditoriale et ses rencontres publiques y sont évoqués.
Ce nouveau « Journal » de Charles Juliet couvre les années 2004 à 2008. Il s’inscrit dans la lignée des précédents, empreint de sagesse, d’expériences, d’ouverture au monde et aux autres. Des rencontres, beaucoup de rencontres qui sont autant d’occasions de récits de vie brefs, souvent bouleversants car la personnalité de Charles Juliet est telle que l’on se confie volontiers à lui. Beaucoup de lectures et de relectures (notamment Camus, ici), des voyages, de la peinture, et du cinéma. Et toujours cette écriture précise et sensible, prête à tout accueillir de l’expérience intérieure comme des choses de la vie.
Charles Juliet est né en 1934 à Jujurieux (Ain). À trois mois, il est placé dans une famille de paysans suisses qu’il ne quittera plus. À douze ans, il entre dans une école militaire dont il ressortira à vingt, pour être admis à l’École de Santé Militaire de Lyon. Trois ans plus tard, il abandonne ses études pour se consacrer à l’écriture. Il vit à Lyon. Il a reçu le Grand Prix des lectrices de Elle pour L’Année de l’éveil en 1989, le Prix Goncourt de la poésie pour Moisson en 2013 et le Grand Prix de l’Académie Française pour l’ensemble de son oeuvre en 2017.
Le poète et romancier Charles Juliet est l'invité de Christophe Ono dit Biot à l'occasion de la publication de "Journal volume 9 : Gratitude (2004-2009)", P.O.L.
Charles Juliet• Crédits : Christophe Ono dit Biot - Radio France
Aujourd’hui, une émission spéciale consacrée à l’une des voix les plus singulières de la littérature française, celle de Charles Juliet. Une voix autobiographique pleine de larmes et d’émerveillement, une voix poétique, une voix spirituelle parfois taxée, à tort, de naïveté, une voix littéraire, sans concession, une voix ouverte aux dialogues avec les autres écrivains, notamment de Beckett qu’il révéra et connut, ou avec des peintres, de Bram Van Velde à Pierre Soulages. Une voix construite sur les lambeaux d’une enfance compliquée, raffermie par le journal d’une sombre beauté qu’il publie tome après tome, et qui clame, aujourd’hui, après avoir traversé ce qu’il appelle des ténèbres en terre froide, le sentiment d’une gratitude pour la vie qu’il a eue.
Charles Juliet est né à Jujurieux dans l’Ain. Il a été placé à 3 mois dans une famille de paysans suisses qu'il ne quittera, à 12 ans, que pour entrer dans une école militaire. A 20 ans il est admis à l’école de santé militaire de Lyon avant d’abandonner ses études pour se consacrer à l’écriture.
Il a reçu le Grand Prix des lectrices de Elle pour L’Année de l’éveil en 1989, le Prix Goncourt de la poésie pour Moisson en 2013, et il vient de recevoir le Grand Prix de l’Académie Française pour l’ensemble de son oeuvre. La littérature a t-elle rédimé cette enfance meurtrie et cette solitude parfois douloureuse qui a été la sienne, ou ces prix ne sont-ils que des pansements pour une sensibilité qui continuera à saigner son encre, tous les jours, parce que c’est comme ça, parce qu’on ne se remet jamais d’une enfance blessée, comme lui avait dit l’écrivain portugais Miguel Torga ?
Si j’ai voulu écrire au départ, je ne le savais pas, mais c’était surtout pour me connaître, pour me libérer d’entraves qui m’empêchaient de vivre, Charles Juliet
Il y a certainement en moi une recherche de l’absolu, Charles Juliet
Lauréat du prix Goncourt de la poésie et du Grand prix de littérature de l’Académie française, Charles Juliet, natif de Jujurieux, revient avec son dernier opus, Gratitude (éditions P.O.L), 9e tome de son journal.
Une rencontre animée par Didier Pobel et suivie d’une séance de dédicaces.
" J'aime à me tenir au dedans, à l'écoute de la voix, si bien que je suis resté en retrait au long des années. En effet, je n'ai jamais cherché à me tailler un sentier à coups de serpe dans le fouillis du monde. Je me contentais d'accueillir ce qui venait à moi, ce que la vie m'offrait. La main se refusait à saisir, à s'imposer. Elle ne pouvait que s'ouvrir et recevoir ce qui lui était donné. Ainsi ma vie durant, j'ai suivi cette règle : ne rien demander et accepter ce qui m'était donné. "
L'avant dernier journal prévu par Charles JULIET va paraître à la rentrée chez P.O.L.
En quatrième de couverture, vous trouverez ceci :
Gratitude
Journal IX2004 - 2006
Intrusions dans l’intime, retours à l’enfance, doutes, interrogations, réflexions diverses, notes sur des personnes rencontrées…, ce journal répond au besoin que j’ai de retenir ce qui m’échappe, cette vie qui me traverse et dont je tiens à garder la trace. Certes le temps emporte tout, mais donner forme à ce que je veux ne pas perdre, c’est mieux me comprendre, c’est dégager le sens de ce qui m’échoit. Et au terme de la moisson engrangée, c’est offrir les mots rassemblés à cet autre qui se cherche. En espérant le rejoindre dans sa solitude et lui être ce compagnon qui chemine à ses côtés.